
Le
Premier
ministre
a
lancé
un
appel
à
« toute
la
nation »
pour
travailler
davantage.
Il
a
annoncé
à
ce
titre
vouloir
supprimer
deux
jours
fériés
à
partir
de
2026
—
notamment
le
lundi
de
Pâques
et
le
8 mai.
Le
GHR
s’oppose
fermement
à
cette
décision,
qui
touche
de
plein
fouet
un
secteur
qui
travaille
précisément
ces
jours-là.
Une
double
peine
pour
les
professionnels
du
HCR
Ces
deux
jours
fériés
représentent
un
surcroît
moyen
de
+25 %
de
chiffre
d’affaires
dans
la
restauration,
et
génèrent
jusqu’à
200
millions
d’euros
de
recettes
globales.
Pour
les
cafés,
les
hôtels
et
les
restaurants,
ce
ne
sont
pas
des
jours
chômés,
mais
bien
des
journées
clés
d’activité
et
de
fréquentation
(tourisme,
week-ends
prolongés,
repas
familiaux…).
Supprimer
ces
jours
fériés,
c’est :
-
Supprimer
deux
jours
d’activité
essentiels,
avec
des
pics
de
chiffre
d’affaires
précieux,
sans
possibilité
de
rattrapage.
Selon
une
étude
de
Sunday,
le
chiffre
d’affaires
d’un
restaurant
augmente
de
28 %
les
jours
fériés.
-
Ajouter
une
charge
financière
supplémentaire,
si
la
suppression
s’accompagne
d’un
prélèvement
sur
le
modèle
de
la
« journée
de
solidarité ».
Les
hôtels,
cafés
et
restaurants
contribuent
déjà
à
la
journée
de
solidarité
à
hauteur
de
0,3 %
de
leur
masse
salariale,
comme
toutes
les
autres
entreprises.
Catherine
Quérard,
Présidente
du
GHR,
déclare :
Le
gouvernement
annonce
des
gains
de
productivité,
mais
dans
notre
secteur,
il
n’y
aura
ni
heure
travaillée
en
plus,
ni
recette
en
plus.
Au
contraire,
la
suppression
de
deux
jours
fériés,
c’est
l’assurance
d’accueillir
moins
de
clients
et
de
payer
une
taxe
supplémentaire.
Si
le
GHR
est
conscient
de
la
gravité
de
la
situation
et
de
la
nécessité
de
fournir
des
efforts,
il
demande
qu’une
concertation
soit
engagée
immédiatement
avec
les
branches
professionnelles.
Le
gouvernement
doit
prendre
en
compte
les
spécificités
des
entreprises
du
secteur
HCR,
qui
ne
peuvent
être
alignées
mécaniquement
sur
d’autres
modèles
d’organisation
du
travail.
A
propos
du
GHR
:
Le
Groupement
des
Hôtelleries
&
Restaurations
de
France
(GHR)
est
né
le
1er
janvier
2023
de
la
fusion
de
trois
organisations
professionnelles
représentatives
:
le
GNI,
Groupement
National
des
Indépendants
Hôtellerie
et
Restauration,
le
SNRTC,
Syndicat
National
de
la
Restauration
Thématique
et
Commerciale
et
le
SNRPO,
Syndicat
National
de
la
Restauration
Publique
Organisée.
Le
GHR,
présidé
par
Catherine
Quérard,
fédère
à
ce
jour
15
000
établissements
employant
180
000
salariés.



